Magnifique île de Ré (partie 1): pêche, marais et plages. J’étais allée sur l’ile de Ré enfant, à l’époque où le pont n’existait pas. On prenait le bateau qui nous déposait à Sablanceau. Ensuite, on se baignait sur la plage juste à côté avant de repartir le soir. Du sable blanc et fin, du soleil, m’avaient laissé un souvenir très doux… J’y étais retournée en classe de mer quelques années plus tard lors des grandes marées de septembre. Entre pêche à pied, vélo avec les profs, stage avec la LPO à l’Illeau des Niges, courses en sac de couchage dans les couloirs la nuit et une semaine de pluie battante. Ce souvenir là était un peu plus gris mais très sympathique aussi.
Un aller-retour sur l’île pour un déjeuner au restaurant il y a 5 ans m’avait redonné l’envie d’y retourner. C’est grâce à des amis qui nous ont accueillis que cette envie s’est concrétisée cette année pour les grandes marées ! Voilà donc quelques images d’un beau week-end sur cette île.
On commencera par la mer pour découvrir la Magnifique île de Ré (partie 1): pêche, marais et plages.
La pêche à pied
Nous avons profité des grandes marées de l’été pour aller pêcher à pied. Quand l’océan se retire, on peut marcher sur des centaines de mètres vers le large dans la zone de balancement des marées. Armés de bottes, seaux, gants et règle pour s’assurer de la bonne taille des animaux, nous avons récolté avec plus ou moins de facilité et d’abondance coques, pétoncles et étrilles. Quel plaisir que de jouer à trouver ces animaux ! Gratter le sable, soulever les algues battues par le courant et chercher dans les anfractuosités des rochers amuse à chaque âge. Et le plaisir est encore accru quand ensuite on peut les manger !
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Les écluses de pêche.
On trouve le long des côtes des anses de pêches, grandes constructions en arc de cercle qui servent à retenir les poissons lorsque la mer se retire par les ouvertures prévues à cet effet. Leur exploitation est rigoureusement contrôlée et l’accès est interdit au public (il faut arriver au milieu pour lire le panneau ;-)). Les huîtres ont élu domicile sur les murs et les oiseaux semblent y ripailler à volonté. On peut aussi voir les parcs à huîtres. Les plus récents ont été implantés plus au large, visiblement à cause de vols. Ils forment de longs bancs sur lesquels sont posés les casiers d’huîtres.
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Les marais
Initialement formée de 3 îlots, Ré telle qu’on la connaît aujourd’hui résulte du dépôt d’alluvions argileux dans les passes entre ces îlots. D’ailleurs, la tempête Xynthia avait rétabli la géographie originelle de la région. De gigantesques digues sont mises en place actuellement pour mieux protéger les passages étroits comme au Martray . A cet endroit, la route est bordée d’un côté par la mer, de l’autre par le marais et avait été complètement coupée).
Les sédiments imperméables et le climat ont fourni les conditions idéales pour mettre en place les marais salants. L’évaporation de l’eau à travers de vastes circuits hydrauliques dont le niveau est plus bas que celui de la mer permet aux sauniers réthais de récolter le sel. La fleur de sel se forme en surface de l’eau et nécessite une récolte délicate. La production a énormément chuté au cours du XXème siècle, passant de plusieurs centaines de milliers de tonnes à seulement quelques centaines de tonnes ces dernières années.
Leur devenir.
Le marais a été progressivement abandonné car il était plus facile d’extraire le sel des mines. Toutefois, quelques sauniers continuent la production et entretiennent ainsi les paysages, malgré les difficultés et la dépendance au climat. Cette année par exemple, entre le manque de chaleur et la pluie (donc la chute d’eau douce dans les lagunes), la production devrait être faible (voire catastrophique).
C’est aussi un endroit très apprécié des oiseaux qui y vivent en nombre (plus de 50 000 oiseaux d’eau). Située sur le trajet des migrations entre l’Arctique et l’Afrique, la réserve de l’Illeau des Niges accueille des centaines de milliers d’oiseaux lors des migrations de printemps et d’automne. Une visite à la réserve, gérée par la LPO, vous donnera l’occasion de découvrir cet univers. Je n’ai pas eu le temps d’y retourner, mais je garde un très bon souvenir de ma précédente visite et de la découverte de la faune et de la flore du marais.
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La plage
Bien sûr, les estivants viennent sur l’île pour son climat, mais indéniablement pour la beauté de ses plages,. Le sable clair et fin est remarquablement doux. C’est l’Atlantique, donc on peut jouer dans les vagues, faire de la voile, du kite-surf, etc… Les beaux jours, les plages comme celle de Bois-Plage sont noires de monde. Il est amusant de regarder les distraits endormis sur leur serviette se faire arroser par une vague quand la marée monte. Je n’avais pas mon appareil, mais un véritable jeu se met en place pour obtenir une place stratégique. Comment être assez près de l’eau sans risquer l’inondation quand la plage rétrécit à vue d’oeil?
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Que j’aime cette île … mais de préférence hors saison ! Superbes photos …
Très belle soirée, bisous !
Cathy
Je fais ma séance de rattrapage des images que je n’ai pas vues puisqu’il y a peu de temps que nous nous visitons mutuellement. J’aime l’île de Ré comme je te l’ai dit sur la partie 2, notamment en période non estivale et j’ai pris grand plaisir à voir cette série.
La maison est ouverte, je t’en prie!
Oui, Ré hors saison, c’est très agréable…
Moi aussi j’adore cette Île ! Nous y sommes allés de nombreuses fois mais depuis le pont le plaisir n’est plus pareil !
Bonne fin de journée et gros bisous ♥
[…] caractéristiques bordent les canaux. Les maisons blanches et les couleurs ne sont pas sans rappeler l’île de Ré toute […]