3 jours à Lisbonne (3ème partie)
Marquês de Pombal et le Musée Gulbenkian
Au cours du 3ème jour à Lisbonne, j’ai commencé par faire le tour du quartier Marquês de Pombal.
Habituellement, j’aime me rendre sur les marchés, on y croise plein de monde. Je suis allée à celui d’Arroios dont j’avais lu qu’il était populaire et très coloré. Il n’y avait pas foule, si peu que je devais être l’une des seules « cliente », donc suspicieuse avec mon appareil photo ;-). Je me suis ensuite rendue au Musée Calouste Gulbenkian d’un saut de métro. C’est une collection privée qui abrite les objets, meubles et tableaux amassés par le richissime magnat du pétrole arménien. On y trouve des tableaux de Rembrandt, Monet, Turner, Degas, Rousseau, des tapis persans et des bijoux Lalique associés aux croquis qui les ont fait naître… de quoi s’occuper pendant une demi-journée.
De là, j’ai marché jusqu’au Parque Eduardo VII à travers les rues colorées, dont les façades laissent à penser que c’est un quartier plus riche que celui de l’Alfama. En haut du parc, on a une très belle vue sur la ville et les pelouses en pente douce très soignées. Cet endroit est gigantesque, c’est là que j’ai pris conscience que j’étais dans une capitale. Lisbonne est une grande ville, avec plus d’un million d’habitants, et des infrastructures qui correspondent à celle d’une capitale européenne. Et en même temps, elle n’est pas très dense, les gens ne courent pas partout, on n’est jamais étouffé (peut être dans le métro et le tramway aux heures de pointe, je n’ai pas testé), les parcs sont nombreux. C’est ce qui, ajouté à la clémence du climat, rend cette ville si douce à mon avis.
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Balade dans les quartiers chics
La descente de l’Avenida de la Liberdade vous ramène à la civilisation avec des voitures et du bruit, ce que j’avais oublié pendant 2 jours dans les vieux quartiers. Les rues bordées de palmiers, avec de grandes plates-bandes fleuries, et l’architecture haussmannienne m’ont fait penser à Cannes. Les grands hôtels avec portiers et les boutiques de luxe qui jonchent cette rue y sont sans doute pour quelque chose ! (non, je n’ai pas fait de shopping dans cette rue, et j’ai soigneusement évité les centres commerciaux dont les Lisboètes sont friands.)
Après le déjeuner dans un endroit inattendu (Os Tibetanos- voir l’article sur où manger à Lisbonne), j’ai poursuivi ma visite vers le jardin botanique. La
saison ne n’y prêtait pas particulièrement, il n’y avait pas grand’chose à voir, si ce n’est les immenses palmiers dont la hauteur est assez remarquable. L’endroit est tout de même très agréable et luxuriant, il doit faire bon s’y promener l’été. Je suis rentrée par le Bairro Alto, ses petites rues, ses places ombragées où l’on boit un verre en admirant le paysage ou en discutant avec des amis. J’ai passé un long moment au Miradouro de Sao Pedro de Alcantara. Outre la vue très belle que cet endroit procure sur la ville, c’est animé et ombragé. Des mariés faisaient leur séance photo avec 1 photographe et 4 stagiaires, je les ai longtemps regardés prendre la pose sur leur vespa. J’allais descendre à l’aide de l’antique Elevador de Gloria quand ils sont venus poser juste à côté, je n’ai pas pu m’empêcher de déclencher !
Le dernier jour, je comptais visiter le Parc des Nations, qui se trouve à deux ou trois stations de métro de l’aéroport. Cet endroit a accueilli l’Exposition Universelle de 1998. Pour un lieu aussi futuriste, j’espérais vraiment qu’il ferait beau. Je me voyais déjà en haut le Pont Vasco de Gama, le plus long d’Europe avec ses 17,2 km, construit pour résister à des vents de 250 km/h et à un séisme majeur. Les quais sont déserts, je m’interroge sur l’utilisation de cet endroit. Il y a pourtant un beau jardin de plantes et d’eau, et des restaurants, dont j’imagine qu’ils sont plus actifs le week end quand les familles viennent s’y balader. Personne à bord du téléphérique, et les nuages me dissuadent. Je rebrousse chemin, fais le tour des docks jusqu’à l’Aquarium. Il paraît qu’il est très bien, mais je n’avais plus le temps pour une visite. Surtout que là, le GRAND CIEL BLEU est apparu, je suis donc repartie pour un tour de photo, espérant faire honneur à la majesté contemporaine des lieux, avant de regagner l’aéroport…Parc des Nations, l’architecture avant tout!
de l’affiche du téléphérique, « bombardant » les bâtiments contemporains et profitant de la vue. A mon arrivée à la gare d’Oriente (un peu chargée, avec mon sac à dos et mon matériel photo), grand ciel BLANC. OK, pour le contraste on repassera. Je me dis que je vais aller vers la Torre Vasco de Gama. Je n’avais pas regardé l’échelle sur le plan, ce n’est pas la même que sur les autres plans, et la tour n’est pas tout à fait à côté, surtout quand on est chargé… Arrivée à la tour, le ciel commence à se lever un peu et j’aperçois
Et bien je viens de prendre un grand bol d’évasion en parcourant ton blog que je découvre grâce ton comm. chez moi. Quel plaisir de découvrir tes escapades bien décrites et joliment illustrées. Bravo et bonne continuation:-)
Merci, je suis flattée! Un jour mes photos seront aussi belles et inspirantes que les tiennes, il y a longtemps que je te lis!
Tes photos donnent vraiment envie, c’est une très belle ville !
Belle fin de journée, bisous !
Cathy
Oui, vraiment je conseille la visite!