Après notre ascension au Corcovado, nous avons voulu trouver un peu de fraîcheur au jardin botanique de Rio. En un coup de taxi, nous étions à l’entrée. Finalement, la chaleur était écrasante, on peinait à tenir au soleil entre 2 ombres d’arbres.

Nous n’y sommes donc pas restés des heures. Juste le temps d’en visiter une partie ! Heureusement, l’ombre des palmiers et autres grands arbres nous protégeait un peu. D’autre part, des fontaines délivrent une eau aussi rafraichissante que bienvenue !

6200 espèces tropicales coexistent dans ce jardin botanique ! Je suis donc loin de les avoir toutes vues !!! Il a été fondé en 1808 initialement pour acclimater certaines espèces comme le poivre et le cannelier de Ceylan. Ce jardin est célèbre pour son allée de palmiers impériaux.

C’est amusant de penser que c’est aussi une allée de palmiers royaux qui signe le Jardin botanique de Kandy au Sri Lanka…Caesalpinia echinata, le bois symbole du Brésil, trouve sa place à l’entrée du parc. Comme j’ai oublié de le prendre en photo, le voilà en planche de botanique ;-).

Juste après l’entrée, on peut admirer une belle collection de cactus aux formes étonnantes. La collection est riche, mais sans doute pas si belle

que celle des Jardins Majorelle. Et comme c’était vraiment en plein soleil, nous ne nous sommes pas éternisés !

Deux serres font aussi la renommée de ce jardin : celle des bromélias, et celle des orchidées. La serre des bromélias ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, même si elle est jolie.

Celle des orchidées est plus riche, il me semble. Et ces dernières étaient en fleur, j’ai donc une série importante de photos… vous pouvez les faire défiler dans le diaporama.

Le lac central accueille des nénufars (notez que j’emploie la nouvelle orthographe du mot… mais que ça me pique un peu les yeux) Victoria regia dont plusieurs présentent un diamètre supérieur à 1m (jusqu’à 1,80m).

C’est magnifique. Et à l’arrière-plan se dresse le Christ Rédempteur dans toute sa majesté. Du lac part un aqueduc conduisant l’eau dans le jardin.

De très beaux et très hauts bambous jalonnent le parcours, apportant une ombre bien agréable. Il y a aussi une roseraie, mais nous n’y sommes pas allés, d’autant plus que des travaux occupaient une partie du parc, nous obligeant à ressortir par où nous étions rentrés. On découvre des maisons typiques de l’époque coloniale, un musée archéologique, des  

fontaines… Si j’ai bien compris, il y a même une grande bibliothèque contenant de nombreux ouvrages de botanique et un herbier virtuel contenant des centaines de milliers de pages numérisées. Et on croise aussi des petits micos qui grimpent partout!