Cette balade n’était pas sur ma liste initiale, mais elle m’a été conseillée par une copine pour son intérêt géologique. Et elle a eu raison, le point de vue est magnifique.

Monter au col de Tentes

Depuis Gavarnie, on monte en voiture vers le col de tentes. On laisse derrière nous l’étage montagnard pour atteindre l’étage alpin, non sans avoir croisé quelques troupeaux, des marmottes imprudentes sur le bord de la route et la station de ski. La végétation devient rase, juste de l’herbe et plus un arbre. Et la vue se dégage en même temps.

Regarder le paysage

Nous laissons la voiture sur le parking déjà rempli alors que le jour se lève juste. Beaucoup de randonneurs partent d’ici pour aller vers la Brèche de Roland. Même s’il n’y a plus une trace de neige ou de glace en ce mois d’aout, nous ne sommes pas assez aguerris pour nous lancer. Enfin, un randonneur croisé la veille nous a quand même dit qu’on y rencontrait plusieurs centaines de personnes chaque jour, loin de l’isolement imaginé pour cette zone. On voit très bien la géologie locale, mais ce n’est pas mon sujet ici.

Comme toujours la fréquentation élevée du sentier principal nous invite immédiatement à prendre un chemin de traverse. Nous montons donc au-dessus du lac des Especières. Nous partons sur la gauche, et ce n’était pas une bonne idée. Le vent souffle fort et certains pierriers sont délicats. Un peu avant le sommet, le vertige nous prend et nous n’arrivons plus à continuer. Alors que par la droite du lac, le sentier est visible (maintenant qu’on est en haut) et que les brebis y passent. Comme nous n’avons pas envie de faire demi-tour à ce moment, nous choisissons une voie plus directe et commençons une ascension quasi verticale vers la crête. L’herbe moelleuse rassure nos pas incertains.

La vue depuis la crête

Une fois sur la crête, même si le vent est fort, la vue est magnifique de chaque côté. Le lac des Espécières côté français, et celui du Lapazosa côté espagnol. Avec les sommets tout autour, découpés, nets, abrupts. Cette montagne-là est si belle !

Redescendre

Après cette montée rapide, il faut bien redescendre. Le mal de genoux me conduit là aussi à cesser les innombrables lacets et à partir tout droit dans la descente. Je compte encore sur l’herbe pour adoucir une éventuelle glissade.

L’effort physique était un peu dur, là. Montée forte et descente ad hoc, j’ai fait peu de photos car je devais regarder où je mettais mes pieds. Mais la vue en valait la peine !

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin