Les vieux moulins de Santorin

Dans le précédent article sur les couchers de soleil à Santorin, vous êtes plusieurs à avoir fait remarquer qu’on les trouve beau parce qu’on les vit avec ceux qu’on aime et parce qu’on a envie de les admirer. Vous avez raison ! Pour ce dernier volet de la visite de Santorin, je vous propose de découvrir Les vieux moulins de Santorin. On les trouve au Sud de l’île, là où nous avons également rencontré un petit âne triste.

Les vieux moulins

Près de Perissa, où nous logions, se trouve un autre petit village, Emborio. Sur la colline, huit vieux moulins à vent témoignent de l’époque où l’on broyait le raisin pour faire le vin avant l’industrialisation. Nous n’avons pas visité les nombreuses caves de l’île. Toutefois, le vin occupe une part importante de l’activité de l’île (loin derrière le tourisme). Cultivé depuis 3500 ans, le vin de Santorin est un vin blanc sec et minéral, le plus connu étant le Vinsanto.

On accède aux moulins par une petite route qui s’achève en impasse devant une chapelle.

L’endroit semble reculé du monde et la vue très jolie sur les champs alentours. Vous constaterez qu’en avril, c’est déjà très sec. Et les vignes ne sont pas encore assez développées pour reverdir le paysage. La chapelle est jolie, mais malheureusement elle était fermée.

Contrairement aux beaux moulins d’Oia, les moulins du Sud de l’île ne sont pas en très bon état. L’un d’entre eux a été rénové et semble habité, mais il est clôturé, donc nous ne nous sommes pas approchés. Nous en avons exploré un autre qui ne semblait pas menacer de s’effondrer, et nous avons pu voir de grandes caves voûtées sur le côté. Ce jour-là, le vent ne soufflait pas (ça changeait !), mais la situation des moulins était sans aucun doute propice à leur fonctionnement optimal sur ce promontoire face au vent.

Le petit âne Triste

Dans un pré, à côté du moulin rénové, paissait un petit âne. Le pauvre semblait bien triste tout seul accroché à sa corde. Nous avons pris un peu d’herbe et nous sommes approchés. Il était avide de nos caresses, seul sur sa colline en plein soleil…

Voilà, c’est ainsi que je referme la page de ce séjour à Santorin, qui, vous l’avez constaté, ne ne limite pas à ses villes de carte postale. J’espère que vous avez aimé la balade. Qu’avez-vous préféré?

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