Comme un rituel, chaque année, je vais voir les fritillaires ! C’est grâce au photographe toulousain Sébastien Blomme, dont vous pouvez retrouver le travail ici, que j’ai découvert cette plante. Et surtout, c’est grâce à lui que je ne rate pas la floraison ! En ce moment, c’est Le temps des fritillaires !

Partir tôt le matin pour voir les fritillaires

Pour profiter d’une lumière idéale, nous pistons la météo et la promesse d’un jour joli mais pas trop gelé. 

L’an passé, je n’étais pas équipée correctement, et pour ces plantes qui poussent en milieu humide, je n’avais pas prévu de vêtements assez résistants à l’humidité.

Cette fois, j’avais pris mes habits spécialement achetés pour l’Islande, j’étais donc bien au chaud et bien étanche. J’avais mis toutes les chances de mon coté et j’étais arrivée bien avant le lever du soleil pour être sure!

Sauf que…

Quand le soleil s’est levé, la lumière était parfaite, très douce et diffuse comme on en rêve. Pourtant, impossible de faire la mise au point, je n’avais que de gros bokehs qui se formaient. Un peu comme ça.

Et j’ai mis 3 minutes à comprendre qu’il y avait des gouttes d’eau sur mon objectif. Autant dire que je ne risquais pas de faire un joli cliché.

Une fois nettoyé, mon objectif répondait mieux. Mais le soleil était presque déjà trop haut. Finalement, je n’ai réussi que quelques images, à ma grande déception.

Les jours qui ont suivi, la météo n’était pas favorable, et je n’ai pas eu le temps d’y retourner. J’espère que le contexte géopolitique me permettra d’y retourner l’an prochain, le temps des fritillaires est finalement assez court!

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin