Ce week-end avait lieu un week-end spécial à la Halle de la Machine. Il y a quelques semaines, j’étais allée rencontrée Long Ma, souvenez-vous. Et bien, ce week-end, elle se mettait en mouvement dans une épopée comme seule la Halle de la Machine sait nous offrir. C’était Encore un grand moment à la Halle de la Machine

Deux jours de spectacle à la Halle de la Machine

Pendant 2 jours, la Halle de la machine a mis en scène un spectacle gigantesque et gratuit. Après le Gardien du temple en 2018, quand Astérion et Ariane étaient arrivés à Toulouse, nous n’avions pas eu de nouvelle épopée. J’était toutefois retournée à la Halle pour monter sur le dos du Minotaure. Avec 3 actes le samedi et 3 le dimanche, la Halle a renoué avec ces grands moments.

L’histoire de Long Ma et Asterion face à Ariane

Le samedi, Long Ma, la dragonne, s’est réveillée, et une lutte s’est déclenchée contre Ariane l’araignée. Poursuite, combats, pièges de neige et d’eau, les grands moyens ne manquaient pas. Dimanche, la poursuite a continué, avec encore plus de feu et de flammes. Le ciel s’est ouvert, dotant Long Ma d’ailes. Puis les pièges se sont refermés sur l’araignée, et avec l’aide d’Asterion, Long Ma a gagné. Elle a ainsi cautérisé l’ouverture du ciel grâce à sa flamme la plus forte. Elle a alors reçu le temple, déposé sur son dos (et qui servira à transporter les voyageurs ensuite). Je n’ai vu qu’une partie de tout cela, en plein jour. Le spectacle nocturne semblait vraiment incroyable.

La foule à la Halle de la Machine

20000 personnes étaient attendues chaque jour. J’ignore combien sont venues, mais je peux vous dire que la foule était dense. Il valait mieux venir en train ou en bus, les parkings étaient saturés et les barrières manquaient pour accrocher tous les vélos. Je n’ai assisté qu’à une seule des représentations, ne pouvant pas y passer mon week-end. Mais quel moment incroyable ! Ces géants d’acier et de bois sont pleins d’expressions quand ils se meuvent, sous la commande des machinistes perchés sur leur dos, et dirigés au sol par une sorte de chef d’orchestre guidant l’harmonie de l’ensemble.

De vrais musiciens jouaient aussi, ce qui fait partie du spectacle total et vivant tel que l’imagine François Delarozière. Encore un grand moment à la Halle de la Machine.Un temps suspendu où la poésie l’emporte, où les enfants et les adultes rêvent ensemble devant les aventures des héros.

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin