Après notre ascension au col de Tentes, nous avions encore le temps de profiter de cette belle journée d’été. Nous avons opté pour une balade plus simple à proximité de notre location de vacances à Gèdre, quelques kilomètres avant le départ de la balade vers le cirque de Gavarnie.
Traverser le village de Gèdre
La balade commence au pied de la piste de bob-luge, petite animation qui semble beaucoup amuser les enfants. On commence la montée un peu fort derrière le champ où les luges se trouvent, et on arrive assez vite au-dessus du village. Nous avons été étonnés de constater le nombre de maisons en travaux. Un coup d’œil sur les annonces locales nous montrera ensuite que les coûts sont élevés ici, mais ne semblent pas rebuter les aspirants à une vie à la montagne. Il faut reconnaitre que le cadre est magnifique et, malgré tout, accessible facilement en voiture.
Les moulins de Gèdre-Dessus
Après avoir longé les dernières maisons, toujours sur le bitume, nous atteignons les moulins de Gèdre-Dessus. Ces 5 moulins à eau datent du XVè siècle. Ils ont tourné jusqu’aux années 1970, 1985 même pour le dernier. Ils appartiennent tous à différentes familles et ont été rénovés dans les années 1990 avec l’aide du Parc National des Pyrénées. Un parcours avec des panneaux permet de comprendre leur mode de fonctionnement. Des tables de pique-nique peuvent accueillir les familles et les enfants qui jouent autour, c’est frais grâce au gave de Campbieilh, ombragé et agréable.
La suite du sentier
En poursuivant le long du gave de Héas, sur le sentier Las Moules, on peut parcourir quelques kilomètres sans voir personne, en surplombant avec de jolies vues le ruisseau en dessous. Jusqu’à ce qu’on atteigne un pont sur le Héas. Et là, tout à coup, des groupes d’apprentis canyonistes font la queue pour se jeter à l’eau depuis quelques roches relativement sécurisés pour débuter. C’est amusant de les regarder découvrir ces sensations et finir dans l’eau fraîche, une aubaine, étant donné la chaleur de la période.
Le retour qui grimpe encore
Après quelques mètres sur nos pas, nous prenons le sentier qui monte, encore pas mal. Nous le sentons bien après la matinée de randonnée et avec la chaleur plus présente dans cette zone un peu moins boisée. C’est un peu long, et l’arrivée descend très fort, mes genoux commencent à peiner. Si vous devez le faire, autant revenir par le sentier de l’aller, la vue n’est pas beaucoup plus intéressante, et ce sera moins fatigant.
Malgré tout, c’est une jolie balade, tout à fait accessible quand on marche, sans avoir besoin d’être un randonneur aguerri. Si vous êtes autour de Gavarnie et cherchez une balade de deux heures, celle-ci est faite pour vous.
Merci de ce beau reportage sur ce site incontournable quand on visite cette magnifique région
Je te souhaite une excellente semaine
Les torrents ,lits de futures rivières caillouteuses enrochements au pointes arrondies ou acérées ce n’est pas pour moi Je n’en ai jamais rencontré Ne connaissant que le Rhône à la Voulte, L’Aujon à Cour L’évêque, La Loire à Blois, +affluents; Beuvron, Cosson, la Savoureuse à Belfort, Le Lot, Le Célé, Le Dropt à Monségur , le Loir , le Cher la Somme et sa baie aux phoques, les promenades , randonnées , marches seul , en groupe tu ne t’y ferais pas tellement c’est plat J’ai pourtant des ancêtres d’Ariège qui ne m’ont pas transmis dans les gènes le goût de la montagne.
La plaine présente d’autres charmes!
C’est très joli ! C’est fou que même en montagne ça construise de partout et que ça soit cher !
La densité demeure faible, mais dans une zone si touristique, ce n’est pas étonnant que les gens s’installent…Je m’imagine très bien prendre le thé tous les matins face à une telle vue!
Superbe ce lieu et la rando pour s’y rendre
Bonne journée
Tables de pique-nique, files de touristes randonneurs ou kayakistes, ne sont pas faites pour moi. J’aime la nature sauvage, à l’état pur et il est vrai que pour satisfaire ce besoin de solitude, il faut avaler un peu plus de dénivelé et/ou kilomètres. Tes photos sont rafraîchissantes.