Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Pas de doute, vous avez aimé les plages, mais vous avez adoré les contrastes blancs et bleus à Oia et Fira. Aujourd’hui, je vous propose de prendre le bateau pour découvrir Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Un point géologique.

Santorin est un ensemble d’îles formant en réalité un volcan effondré. L’île principale est Thira, c’est là que se situent les villes et la majeure partie de la vie. L’île centrale, Nea Kameni est une réserve abritant la partie active du volcan.  Thirassia est une petite île au nord est, et il y a aussi deux petites îles au sud ouest. L’ensemble forme une caldeira remplie d’eau qui existe depuis 1600 av. JC.

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Un tour en bateau.

De nombreux opérateurs proposent un tour de la caldeira en bateau. Le nôtre, le King of Thira, était un navire en bois pouvant accueillir 200 passagers et prenant le départ au port de Fira. Nous sommes partis un jour de grand vent, après une nuit très agitée au cours de laquelle les rafales avaient arraché les voiles d’ombrage de notre logement. Craignant le mal de mer, on nous a rassuré sur la taille du bateau. Les passagers étaient peu nombreux et il était facile de changer de place sur le bateau. Ceux qui avaient choisi de rester à l’avant ont pris quelques giclées d’eau glacée avant de venir s’abriter à l’arrière. Certes, le bateau était stable, mais le vent le faisait tanguer, et les vagues étaient « perceptibles ».

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Sur le volcan a Nea Kameni.

Après une vingtaine de minutes, nous avons fait une première escale à Nea Kameni. C’est une réserve, donc l’entrée est payante pour les adultes (2,50 euros). Cette ile centrale est remontée progressivement au centre de la caldeira depuis 1500 environ.

Des sentiers aménagés permettent de rejoindre le cratère. On marche sur du basalte et des bombes volcaniques. Si ce n’était la mer au fond et les côtes de Thira, on se croirait sur la lune. Et le vent soufflait très fort là aussi. Nous avions peine à entendre la guide parler et raconter l’histoire de l’île. Nous nous tenions comme des pingouins autour d’elle, nous protégeant à tour de rôle des caprices d’Éole.

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Des stations d’enregistrement sismiques sont présentes en différents points. Le clou de la visite, ce sont les fumerolles visibles en surface dans le cratère. Il suffit de creuser sur quelques centimètres pour sentir la chaleur. Il parait qu’on peut y cuire un œuf, 95 °C à 10 cm de profondeur!

Santorin côté caldeira un jour de grand vent.
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Quand on redescend vers le bateau après plus d’une heure de marche (oui, c’est assez grand, un peu escarpé), on peut admirer la couleur de l’eau dans la baie.Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Un plongeon en eaux froides puis chaudes.

Le bateau fait ensuite le tour de Nea Kameni pour rejoindre une source chaude qui se mélange à l’eau de mer. J’avais très envie de plonger, mais l’eau était glaciale avec le vent. Il fallait nager un peu plus d’une minute pour rejoindre la source chaude. Et surtout ensuite, il fallait quitter l’eau chaude à 40°C pour retraverser le froid et regagner le navire ! Ce jour-là, 3 passagers seulement se sont baignés, et ils étaient jeunes et musclés !!Santorin côté caldeira un jour de grand vent. Santorin côté caldeira un jour de grand vent.

Une pause déjeuner à Thirassia.

Vers 13h, nous avons accosté au port de Thirassia. L’ile est petite et sauvage. Une centaine de personnes seulement y vivent, et toutes travaillent dans les restaurants du port. Comme nous avions très faim, nous avons déjeuné en bas. Puis nous avons monté les escaliers jusqu’au village. Des ânes nous ont suivis, leur allure était bien plus vive que nous n’aurions imaginé. Ils sont entraînés, il faut dire ! Le long du chemin, des cactus énormes se développent allègrement sur fond de roches volcaniques, de ciel bleu et de mer transparente. Le village est plus pauvre mais plus authentique que sur l’île principale. Les chats se prélassent sur les murets, le linge sèche sur les fils devant les maisons. Et il y avait ce magnifique rosier de roses anciennes si parfumées. J’y serais bien restée ! Mais il fallait redescendre pour embarquer !

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Bref débarquement à Oia.

Nous avons embarqué direction Oia où certains débarquaient pour aller voir le coucher de soleil pendant que nous rentrions par la mer. A l’arrivée au port, un vieux monsieur faisait des gestes pour aider le capitaine. J’ai appris ensuite qu’il avait été l’un des 1ers à proposer aux touristes le tour de la caldeira, autant dire qu’il connaît bien la manœuvre !

Nous sommes rentrés en admirant les couches de laves, cendres et scories le long des magnifiques falaises et surmontées de ces toutes petites maisons blanches vues dans les villages. Le vent soufflait toujours autant, et nous étions bien fatigués. Tout le monde était assis sagement à l’abri à l’arrière du bateau, se laissant bercer par le tangage.

En rentrant, nous avons découvert de jolis coups de soleils sur nos pieds. Nous n’avions rien sentis à cause du vent, et le reste du corps était protégé (vent + froid + eau) !

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C’était vraiment très beau, certes touristique, mais, là encore, hors saison, ce n’était pas gênant. Le volcan est toujours actif, il a détruit une partie d’Oia en 1956. Il y a donc toujours un peu d’excitation à palper l’activité terrestre ainsi !

 

 

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin