Le jour où j’ai assisté à un match de la NBA

Je ne connais pas grand’chose en sport, et surtout pas en basket. Quand on a parlé d’un échange avec Minneapolis, ma 1ère pensée n’a pas été pour l’équipe locale, je ne savais même pas qu’il y en avait une. Mais quand ma collègue a

évoqué l’idée d’aller voir un match de la NBA, j’étais vraiment emballée, étrange, non ? Comme si ça s’intégrait parfaitement dans mon idée de l’Amérique ! Alors j’ai dit oui, et les élèves aussi !

Voici d’abord, pour ceux qui aiment lire et qui pourront me déchiffrer, un extrait de mon carnet de voyage de ce jour-là. Cliquez sur les flèches pour faire défiler les pages:

Une pizza avant le match…

Comme on ne pouvait pas assister au match le ventre vide, on est allés manger une pizza Downtown. Enfin, je voyais les buildings de nuit, donc éclairés, et surtout, ces fameuses passerelles qui permettent d’aller d’un bâtiment sans se geler à l’autre quand il fait si froid. La pizzeria est à 2 pas du Target Center. Des serveuses tatouées et piercées de partout, les cheveux bleus, des boîtes

de conserves servent de dessous de plat, les jolies lampes, les peintures sur les murs, l’ambiance est typique ! Je prends un ice tea et comprends comment le sucre peut faire des ravages ici : il y a tant de glaçons dans mon verre que je ne sens rien, j’ai l’impression de boire de l’eau…Nous mangeons vite et rejoignons le stade, le trafic est dense, on n’est pas en avance…

NBA3 NBA4 NBA5 NBA6

Nous y voilà.

L’entrée est étroitement surveillée, je dois vider mon sac, montrer que mon appareil photo est bien chargé, mon iPad aussi, sortir mes objectifs, jeter ma bouteille d’eau, c’est pire que les contrôles de sécurité à l’aéroport. Pourtant, j’ai mas casquette de supporter. Si, si ! D’ailleurs, mon hôte, Randall, m’a fait remarquer que, partout ailleurs, quand tu portes la casquette ou le maillot de l’adversaire, tu te fais huer. Ben ici, tu te fais aussi huer quand tu portes les couleurs de l’équipe locale.

Il faut dire que les Timberwolves ne se portent pas très bien, ils sont tout en bas du classement…

Des escalators nous conduisent tout en haut, eux. Ah oui, c’est vraiment haut. Quand on voit à match à la télé, on ne voit qu’une partie de la salle, il y a un autre niveau au-dessus, avec encore plus de spectateurs. Au total, quasiment 20 000 places. Nous nous installons, et hop, c’est parti pour le spectacle.

NBA1

Une agitation constante, comme une fourmilière.

Pendant les 10 premières minutes, impossible de fixer mon attention. Le terrain de jeu semble minuscule vu d’en haut. Les écrans géants permettent de voir  un peu mieux. Des pubs tournent partout. Des gens s’installent, puis repartent, les pom pom girls s’agitent sur le côté. Ca grouille, c’est fou ! Une vraie fourmilière !

Des enfants chantent l’hymne national. Le jeu commence. Tout d’un coup, arrêt de jeu. Aussitôt, les cheerleaders viennent danser, puis ça recommence. Prochain arrêt, c’est la mascotte qui débarque, et lance des Tshirts dans des capsules avec une sorte de mitraillette à capsules, tout le monde s’excite pour en avoir. Le jeu reprend. Puis des mini cheerleaders font une chorégraphie. A l’arrêt suivant, on assiste à un spectacle de chiens dressés (WTF ???) et à celui d’après, c’est un vétéran qui est honoré, tout le stade est debout. Le match semble être une anecdote par rapport à tout ce show.

Mes élèves sont bien installés, pop corn et autres sucreries à la main, ils sont comme à la maison. Le score monte pendant ce temps, et les Timberwolves ne se laissent pas devancer par les Grizzlees de Memphis. A chaque panier de l’adversaire, le Howl-o-meter se met en marche, et il faut huer le plus fort possible.
Et, dans les dernières minutes de jeu, la tension se resserre, tout le monde est fixé sur le match, les 2 équipes sont au coude à coude. Il faut dire que les grands joueurs des Twolves sont là après une saison de blessures. Le niveau est bon. Et quand les Twolves marquent leurs 2 derniers paniers dans les 10 dernières secondes, le stade exulte!

En partant, je pose mes pieds dans les empreintes des joueurs… héhé ! J’arrivais à peine à la poitrine de ceux que j’ai croisés. Pas étonnant qu’ils aient de grands pieds! Les élèves sont ravis, et nous aussi !

Faites défiler les images pour assister au spectacle:

 

NBA2

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin