En 2018, nous avions eu la joie de découvrir les Machines dans Toulouse. Un grand souvenir, juste à notre retour des USA. Je suis allée plusieurs fois à la Halle des Machines, monter sur le dos du Minotaure ou rendre visite à Long Ma qui était de passage. Mais cette fois, la Compagne La machine avec la Mairie de Toulouse nous ont offert un nouveau spectacle grandiose dans les rues de la ville.
Un opéra en trois actes
L’idée, c’est que Lilith, la machine qui sévit habituellement au festival Hellfest, jouait ici le rôle de la méchante qui voulait emmener Astérion avec elle. Après son réveil, elle a enchanté le Minotaure qui lui a fait découvrir sa ville. Heureusement, Ariane, l’araignée était là pour veiller et déjouer les tours de Lilith. Elle a donc combattu Lilith, fait revenir Astérion et renvoyé Lilith en refermant la porte des enfers.
Pendant 3 jours, les machines ont déambulé dans la ville, dans un parcours tenu secret pour éviter les rassemblements de foule trop nombreuse.
L’acte II
Je n’ai assisté qu’à deux moments, parce qu’il est tout de même fatigant de suivre ces machines, surtout quand on n’habite pas au centre-ville. Le 1er était le samedi matin, quand Lilith est allée charmer Astérion. J’ai donc vu le réveil de Lilith devant le musée Saint Raymond, puis celui d’Astérion devant le Capitole.
Ensuite Lilith est venue ensorceler Asterion, place du Capitole. Puis ils sont allés visiter la ville.
L’acte III final
Puis le dimanche soir, je suis allée voir le combat final sur les berges de la Garonne. J’avais préféré éviter la foule et les familles en journée, et j’ai bien fait, il y a eu 1,2 millions de spectateurs quand même ! La lutte finale entre les machines se situait sur le Pont Neuf, la Porte des enfers ayant été ouverte par Lilith qui avait rassemblé plusieurs symboles trouvés dans la ville. Mais après leur combat, Lilith est repartie et la porte s’est refermée. Ouf !
Cela m’amuse car certains ont vraiment pris ce spectacle au 1er degré, alors que c’est juste un opéra urbain. Ces machines grandioses sont très émouvantes, on les croirait vivantes. On oublie toute la machinerie qui les anime, et les nombreux machinistes qui les commandent. On oublie les effets spéciaux pour ne voir que la fumée qui sort de leurs narines ou le feu de leur bouche.
Finalement, c’était une réussite. Les gens étaient contents, respectueux, il n’y avait pas de grandes bousculades, et ce, malgré une absence de contrôles excessifs (on est toujours fouillés pour le 14 juillet et on ne peut pas prendre de photo avec un gros appareil par exemple). Lilith va repartir dans le Nord, et les toulousains vont attendre la prochaine histoire sortie de la tête de François Delarozière !
J’aime beaucoup les photos de nuit !
C’était beau sur la Garonne, même si j’étais un peu loin!
Des machines impressionnantes! Le spectacle a du être grandiose.
Merci pour ton reportage
très belle journée
danièle
Oui, très impressionnant et plein de vie!
J’y étais aussi ! Quel monde en effet et que c’est impressionnant ! J’ai adoré !
ah, trop bien! Oui, la foule, mais plutôt disciplinée, donc ça allait!
Cela devait être spectaculaire en effet! Et j’adore tes photos! Bises et bonne semaine!
Oui c’était génial!
Magnifique reportage mais, ce que le public ne sait pas est « le pourquoi et le comment » de ces créations, le but qu’il y a en amont . Puisque tu es allée à La Halle de la Machine, tu as du lire tous les panneaux explicatifs qui sont forts enrichissants.
Oui, la visite est passionnante et l’histoire autour des machines aussi!
Superbe travail avec de très belles sculptures et et beau spectacle
Bonne journée