La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

Après 2 nuits passées à Reykjavik, nous avons enfin pris la route vers l’arrière-pays islandais. Enfin un peu de nature! Et nous avons été surprises par La douceur des couleurs du parc de Þingvellir. C’est un lieu hautement touristique, n’espérez pas y être seul dans cette région dite du Cercle d’Or. Malgré tout, c’est assez grand pour ne pas se retrouver entassé.

La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

1ere surprise: pas de neige

Dès la ville quittée, nous espérions croiser un peu de neige. Souvenez-vous de ma surprise en atterrissant sur l’île. Et bien non, toujours rien. Juste quelques reste de neige sur les toitures. En montant vers Þingvellir, on change de décor. Les étendues deviennent plus larges, la route serpente au milieu de nulle part. C’est beau ! Il n’y a pas grand monde, on en profite !  Et la lumière est particulièrement douce et dorée.

La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

Le contexte géologique du parc de Þingvellir

Þingvellir est un graben bordé par une grande faille normale longue de plusieurs kilomètres, orientée sud-sud-ouest-nord-nord-est. Elle se termine au nord au pied de l’Ármannsfell, un ancien volcan sous-glaciaire. Au sud, elle se prolonge par d’autres failles qui disparaissent sous les eaux du lac. Tandis que son rebord occidental prend la forme d’une falaise verticale de plusieurs mètres de hauteur. De grands blocs basculés forment son rebord vers l’Est. L’Almannagjá est un petit élément de la dorsale médio-atlantique émergée en Islande.

Notre balade au milieu de La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

A l’arrivée sur le site, on trouve un parking payant à la journée. On laisse la voiture et on s’avance. On domine la plaine dont les couleurs brun, vert mousse, lichen sont toutes douces et contrastent avec le noir du basalte. La température est très douce en ce mois de février. Et il n’y a toujours pas de neige !

Nous passons le long de la falaise basaltique pour descendre, sans oublier de prendre la pose comme les blogueuses mode. Nous rejoignons aisément l’emplacement du 1er parlement islandais. Dans le parc, nous allons de cascade en cascade, nous réjouissant à chacune d’elle. Il faut parfois monter, mais c’est souvent facile, et la récompense est toujours au bout du chemin ! Nous redescendons ensuite vers l’église et la maison d’été du 1er ministre (pas mal comme cadre). Tout est piéton et sans danger.

De retour au point de départ, nous admirons à nouveau la douceur des couleurs sur ce beau paysage.

La route de retour.

Pour le retour, nous empruntons une route qui s’avère n’être parfois pas goudronnée. Bien sûr, c’est là que les locaux vont à fond. Bonjour les graviers qui sautent sur la voiture de location…

Au détour d’un virage, une cascade, puis encore une autre. La neige a fondu et l’eau court dans les chutes d’eau. Nous nous arrêtons de temps en temps, oubliant parfois que les environnements sont humides et plongeant joyeusement nous chaussures dans la boue (poke Julie) !

L’échec de la cascade Glymur

Nous voulions nous rendre jusqu’à la cascade Glymur… Mais une fois arrivées à l’entrée du chemin, celui-ci s’avère bien plus long qu’escompté, et il est déjà tard (enfin, il fait nuit très tôt dans ces contrées nordiques). Finalement, nous reprenons alors la route vers notre gite. Au passage, nous longeons le Hvalfjordur. Les maisons en bois sont si belles que nous faisons un détour, prenant le temps d’imaginer dans quelle maison nous aimerions vivre. La rouge a eu notre préférence face au fjord !

La douceur des couleurs du parc de Þingvellir

Bonus Carnet de voyage

Ce 1er jour hors de Reykjavik nous a montré La douceur des couleurs du parc de Þingvellir, et c’était un régal ! Et vous, vous aimez ?

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin