Faut-il aller à Lanzarote pour ses plages ?

Ce voyage remonte maintenant à plus d’un an. A défaut de prévoir d’autres destinations, je finis la publication de cette jolie destination. Je gardais un très bon souvenir des plages des Canaries, que ce soit à Ténérife avec de magnifiques plages de sable noir ou à Fuerteventura avec les dunes de Coralejos. J’avais l’espoir de pouvoir me baigner facilement, même en février, à Lanzarote. Pour autant, Faut-il aller à Lanzarote pour ses plages ?

Bien choisir la saison

Il semble qu’en général, l’eau soit un peu plus fraiche au cours de l’hiver, mais que la baignade soit possible. Notre hôte nous a dit qu’habituellement, il y a peu de vent pendant l’hiver. Par malchance, nous en avons eu vraiment beaucoup. Si bien que, même si l’eau était à 19°C (température pour laquelle je peux me baigner sans peine), il n’était pas si facile de trouver un endroit adapté à la baignade. Ce-dessous une image du village de pêcheurs.

Au sud, les plus belles plages de l’ile

Si Playa Blanca est un village franchement horrible, complètement bétonné et dédié au tourisme, les plages à proximité ont la réputation d’être les plus belles de l’île. Pour y accéder, il faut prendre une piste, payer 3 euros, et rouler environ 15 minutes sur les cailloux, les nids de poules et la poussière. Notez que les assurances ne couvrent pas ce trajet, il vaut donc mieux éviter de crever ou de se faire projeter un caillou sur le pare-brise. Après ce trajet, vous trouverez où stationner. Il suffira ensuite de descendre les falaises pour accéder à de grandes bandes de sable clair protégées par les falaises environnantes. C’est en effet très joli. Si le vent ne rendait pas la baignade particulièrement agréable, il permettait au moins d’éviter d’avoir trop de monde. Je n’imagine pas la foule en haute saison !

Au nord, la plage des surfeurs : Caleta de Famara

Cette plage est vraiment magnifique, sauvage, avec les falaises qui se jettent dans l’eau, les gros rouleaux, et le sable fin. Le vent y souffle si fort que le sable recouvre partiellement la route. Aucun n’arbre ou buisson n’arrête les bourrasques. C’est le paradis pour les surfeurs. Nous avions une contrainte de temps le jour où nous y sommes allés, et la flamme orange ne nous a permis d’y mettre que les pieds. Un peu plus pour mon fils qui s’est laissé surprendre par une grosse vague ce qui nous a valu des éclats de rire ! L’eau était aussi belle que chaude. J’y serais bien restée plus longtemps.

La plage de Puerto del Carmen

C’est un joli morceau de sable fin, avec des transats parfaitement alignés sous leurs parasols, des vendeurs  de churros. Les vagues ne sont pas trop fortes, le fond de l’eau est plat, c’est vraiment idéal pour la baignade. Toutefois, il ne faut pas se retourner vers la côte archi-bétonnée et les milliers de touristes attablés aux restaurants qui longent la route qui longe elle-même la plage. Des hôtels de luxe barrent la vue. Bref, c’est vraiment la caricature des plages espagnoles.

Sur la côte nord est : Caleton Blanco

Nous étions partis découvrir le nord de l’île quand nous avons longé Caleton Blanco. Le lieu était si joli que nous nous sommes arrêtés. Les morceaux de basalte si noirs entourés d’un sable clair, le tout rebattu par de jolis rouleaux de vagues conféraient une ambiance bien plus sauvage qu’au sud de l’île. Il faut toutefois veiller à ne pas de blesser les pieds, les roches basaltiques présentent des arrêtes aiguës.

Sur la face Ouest

Que ce soit à El Golfo ou à la Playa de Janubio, le sable est d’un noir sublime. Mais l’orientation face à l’Atlantique garantit des vagues fortes peu propices à la baignade. En revanche, ce sont des lieux que nous avons adorés pour le coucher de soleil.

Faut-il aller à Lanzarote pour ses plages ? Si on aime s’asseoir sur la plage et regarder l’océan, on peut parfaitement trouver son bonheur à Lanzarote. Si on veut se baigner, c’est plus délicat ! Il faut aimer les plages touristiques avec tout ce que cela entend.

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin