On n’est jamais vraiment perdu sur cette île, la mer est tout autour, et les panneaux indiquant San Marco ne manquent pas. Ce n’est pas comme à Marrakech ! Mais on se perd quand même dans le dédale de ruelles en tombant sur un canal inattendu, ou sur un mur. Et c’est à chaque fois l’occasion de prendre 10 photos : celle d’un linge suspendu, d’un mur de briques aux tailles aléatoires, d’un heurtoir ciselé ou d’un passant chic.

Les canaux et les gondoles

On en trouve partout, honnêtement, elles sont à la queue leu leu. J’ai du mal à trouver cela romantique… Mais nous avons même croisé des gondoles accompagnées de musiciens ou de chanteurs lyrique au son de « O sole Mio », c’est assez fascinant. Je vous laisse regarder ces paysages immuables.

Un dédale de canaux et de mini-ruelles

Quand on quitte la zone la plus touristique, autour de San Marco, on réussit à trouver des endroits plus calmes, mais tout aussi sinueux. Aucun trajet n’est ici rectiligne. Un quai peut s’interrompre à tout moment car une demeure a une avancée vers le canal qui interrompt le passage des piétons. Et c’est là que ça devient plus compliqué. On est vite dans de minuscules ruelles qui font des détours et on ne sait pas bien où on arrive. C’est là qu’on découvre les détails inattendus d’une porte ou d’une façade. De quoi y passer des heures !

Les habitants

Submergée par l’eau autant que par les touristes, Venise succombe doucement. Il est difficile de voir de vrais vénitiens. Toutefois, le soir, après 19h, sur les places du quartier Castello, nous avons pu en croiser quelques-uns, devisant sur un banc quand les enfants jouaient au foot. Mais ces moments sont rares et il vaut mieux séjourner sur place pour avoir une chance de les croiser.

Se perdre dans Venise, c’est découvrir cette ville sans jamais s’inquiéter, parce qu’on trouve toujours un point de repère après avoir tourné un peu. Je reviens bientôt avec des articles sur les quartiers que nous avons visités.

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin