Venise est submergée par le tourisme, à tel point que les habitants peinent à y rester. De 200000, la population est passée à 60000 en quelques décennies avec l’augmentation du prix des loyers. Beaucoup préfèrent vivre à Mestre où les logements coutent trois fois moins cher, et traversent quotidiennement la lagune. Mais ils reviennent quand même, et il est facile de les reconnaitre. Voilà quelques portraits vénitiens.

Les ouvriers

Difficile d’imaginer une ville sans travaux. En l’absence de route, ce sont encore une fois les canaux qui servent de lieu de déplacement. Et donc on retrouve les ouvriers, les artisans, ou encore les éboueurs sur leurs gondoles. Ils transportent leurs outils ou leurs sacs de ciment, chargent et déchargent, comme n’importe où ailleurs, le ressac en plus. Sans oublier le facteur, l’ambulance…

Les primeurs et poissonniers

Là aussi, le marché accueille les pêcheurs et les primeurs. Il vaut mieux y aller tôt pour pouvoir échanger quelques mots avec eux.

Les gondoliers

L’institution, sont-ils vénitiens d’origine? je n’en sais rien, mais ils font partie du paysage!

Les habitants

Et puis, il y a ceux qui travaillent, dans des bureaux peut être, et qui se déplacent dans leurs beaux costumes. Il y a les femmes plus âgées, d’une élégance inégalable, qui vont peut être boire un café chez une amie. Tous sont reconnaissables à leur chic, contrastant avec les touristes français en quechua ou les visiteurs du monde aux t-shirts de sport bariolés, le téléphone brandi en bout de bras en se tirant le portrait. Une communiante, un dimanche matin, un homme, cigarette à la main, tous font la beauté de cette ville aussi.

Ces portraits vénitiens demandent de se lever tôt, car ils sont vite noyés dans la foule, mais quel régal de les voir vivre dans leur ville, rappelant que ce n’est pas (encore) qu’un musée!

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin