Après notre tour des villages alsaciens, nous sommes arrivés à Colmar. Notre Airbnb était particulièrement bien placé, au centre ville, près d’un parking et laissant le centre accessible à pied. Sur les conseils de nos amis, nous sommes tout de suite partis au musée Unterlinden.

Le musée

Ce musée d’art accueille une grande diversité de collections, allant de l’archéologie à l’art contemporain. Nous n’y serions pas allés sans l’insistance de nos amis, et nous aurions eu tort car il est très riche. C’est une vitrine de l’art rhénan en France avec ses collections de peintures et de sculptures représentatives de l’art des XVe et XVIe siècles, âge d’or du Rhin supérieur. Alors soyons honnêtes, ce n’est pas la partie dans laquelle nous avons passé le plus de temps. Il y a aussi toute la partie antiquité et les belles mosaïques romaines.

Le musée est connu internationalement pour le retable d’Issenheim, peint par Matthias Grünewald entre 1512 et 1516 pour la commanderie des Antonins d’Issenheim, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Colmar avant d’être transféré en 1852 dans l’église de l’ancien couvent des Dominicaines d’Unterlinden. C’est un chef d’œuvre de l’art occidental (et je n’en avais jamais entendu parler avant…).

La collection Florine Langweil

Le musée Unterlinden a reçu en don, entre 1914 et 1958, environ 250 œuvres d’art, dont une majorité d’art extrême oriental de Florine Langweil, une marchande d’art et collectionneuse originaire de Wintzenheim. Là aussi, les œuvres sont belles, variées, étonnantes en Alsace.

L’extension du musée

L’extension du musée d’Unterlinden a été confié au cabinet d’architecture suisse Herzog & de Meuro et pour 40 millions d’euros, les anciens bains municipaux ont été restructurés et un nouvel espace a été crée. C’est contemporain, blanc, épuré et laisse la place aux œuvres. Un accrochage « sorti des réserves » présente des œuvres sélectionnées temporairement dans les réserves pour être mises en avant.

Les parties abritant des oeuvres plus contemporaines, 19è et 20è siècle

Nous avons été agréablement surpris par la diversité des artistes présentés, de Dubuffet à Joe Downing, de Renoir à Suzanne Valadon en passant par Fernand Léger. La logique de l’accrochage n’est pas toujours évidente, mais les contraintes ne sont pas toujours connues des visiteurs non plus.

Nous avons retrouvé Soulages et Geneviève Asse que nous avions vus à Rodez.

La tapisserie faite à partir du tableau de Picasso, Guernica (lui exposé à Madrid au Centro Arte Reine Sofia), par Jacqueline de La Baume-Dürrbach est tout à fait intéressante aussi.

Bref, vous l’aurez compris, tout le monde peut y trouver son compte. Je ne vous montre qu’une petite partie de ce qu’on peut y voir. Donc si vous venez à Colmar, prévoyez quelques heures à passer au musée Unterlinden.

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin