Costa Rica - cloud forest

La forêt de nuages de Santa Elena à Monteverde : une expérience quasi mystique.

 

En lisant les informations sur les différents parcs de Monteverde, je ne savais pas s’il fallait choisir Santa Elena ou Monteverde. Notre hôte nous a conseillé d’aller à Santa Elena, plus petit, moins fréquenté et avec davantage d’animaux. Suivez nos pas dans cette merveilleuse forêt de nuage de Santa Elena à Monteverde au Costa Rica.

Un guide ou pas ?

Nous sommes arrivés à l’ouverture, et étions presque seuls. J’avais lu partout qu’il était conseillé de prendre un guide pour découvrir les parcs. Et qu’ils attendaient à l’entrée des parcs. Ce n’est pas le cas à Santa Elena, il n’y avait personne à notre arrivée. Je l’ai un peu regretté, mais il était trop tard pour en réserver un. Nous avons donc ouvert grand nos yeux et nos oreilles pour essayer de déceler la vie animale au milieu de la végétation. Le parc comporte plusieurs parcours, nous en avons fait 2. Ces sentiers montent, descendent, serpentent sur le flanc de la montagne autour de 1500 m d’altitude.

A la découverte De la Mystique forêt primaire.

Comme tous les parcs au Costa Rica, l’entrée est payante. 15 dollars par personne. Le sentier est balisé. La végétation de cette forêt primaire est tellement dense qu’il est de toute façon impossible de s’aventurer hors du sentier. Les images parlent d’elles-mêmes. Cette forêt primaire est incroyable. Chaque centimètre carré est recouvert de nombreuses espèces (et je n’ose pas penser à tous les champignons et bactéries invisibles à l’œil nu). Même les feuilles des arbres ou des fougères sont recouvertes de mousses ou autres. Je ne savais où donner de la tête.

Pas de quetzal en vue!

L’une des raisons de visiter ce parc, c’est la possibilité d’y croiser le mythique quetzal. Autant vous le dire tout de suite, nous n’en avons pas vu. Nous avons juste aperçu le bout de sa queue le jour de la descente en tyrolienne. Heureusement, mon mari a l’oreille affutée. Sans la foule, nous pouvions écouter les bruissements des feuilles pour observer quelques oiseaux (pénélope unicolore…), coatis, agoutis et autres mammifères. Il suffit de soulever les feuilles pour croiser toutes sortes de vers et d’araignées. J’ai opté pour les photos végétales parce que je ne suis pas très douée pour les animaux mêlés à tant de végétation, mais vous devriez repérer quelques silhouettes !

La forêt de nuages.

Les précipitations sont importantes. Mais c’est l’évapotranspiration, particulièrement forte, qui est responsable de la présence constante de vapeur d’eau en suspension au-dessus de la forêt. C’est la raison pour laquelle on parle de forêt de nuages. Quand on est dedans, on ne s’en rend pas vraiment compte, si ce n’est que le ciel ne semble pas bleu. C’est en revanche beaucoup plus flagrant quand on est sur la route, de l’autre côté. La présence d’une humidité forte et constante permet aux animaux de communiquer très facilement, car le son et les odeurs y diffusent particulièrement bien. Ces écosystèmes sont parmi les plus riches au monde, avec un endémisme très poussé. Ils sont aussi fragiles car sensibles à la pollution et aux contaminants de tous types.

Quelques pages de mon carnet de voyage.

Qu’y a-t-il là-haut ?

Saurez-vous identifier ce qui se cache tout en haut de cet arbre ?

Se retrouver presque seuls (nous avons croisé 3 couples dont un avec des enfants) face à cette immense végétation, se sentir si petit et si lié à cette nature était vraiment un très beau moment.

 

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Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin