Souvenirs de Chine

Nous sommes devenus braves sur la Grande Muraille

 

N’est pas brave celui qui n’a pas gravi la Grande Muraille.

 

En route vers la Grande Muraille

Ouf, c’est bon pour nous ! D’autant plus que nous l’avons vraiment gravie. Certains sites, si j’ai bien compris, sont équipés pour les touristes avec des téléphériques pour monter et des toboggans pour descendre… bouhouhou ! la honte ! pour ceux qui ne sont pas braves, donc 😉

Nous sommes partis au nord de Pékin pour découvrir un site un peu isolé et surtout loin des touristes… J’ai trouvé le trajet long (près de 3h), d’autant plus que nous sommes partis tard un samedi (sur les conseils non avisés de notre conductrice, qui de toute évidence voualit surtout raccompagner son neveu chez lui en utilisant notre voiture) et que les pékinois prenaient visiblement tous la route de la campagne. Toutefois, quand je lis les commentaires

d’autres voyageurs, je me dis qu’on a eu de la chance car il n’y avait pas trop de monde sur la Muraille!

Donc, en sortant de Pékin, après avoir quitté le gris, les bouchons, les immeubles, etc… la route s’est mise à traverser des paysages un peu plus verts, des petites villes (tout est toujours relatif en Chine), puis des montagnes sont apparues… et tout d’un coup, j’ai aperçu la ligne bleue des Vosges beige des fortifications sillonnant au sommet des montagnes toutes vertes. Elle était là. Enfin, elle était là-haut. Parce qu’il faisait 35°C, qu’on était en bas, et qu’il fallait monter à pied. Arf ! On a de l’eau ? Oui ! Alors, c’est parti !

L’ascension

La montée est aménagée par des escaliers. Je n’ai pas compté les marches, mais il y en a un paquet… Heureusement, le sol est assez régulier et c’est ombragé. Puis, quand on arrive au pied de la muraille, on prend la mesure de la chose. C’est haut et large! Et à l’intérieur, puisqu’on entre par une porte dans une tour, il faut encore grimper, et ce n’est pas le plus simple. Les marches sont très hautes et étroites, parfois cassées. Dur, dur pour les petites jambes de 5 ans (merci à son papa d’avoir géré le vertige et la peur de la grimpe) ! Du 1er passage, on a encore grimpé vers d’autres tours de garde encore plus hautes. Une seule a conservé ses 2 étages, auxquels on accède par un escalier encore plus étroit que les autres. Partout, la vue est magnifique. La Muraille s’étend jusqu’à l’horizon, et on sait qu’on ne voit qu’une partie des 8000 km qu’elle parcourt ! On pense alors à tous ceux qui sont morts à la tâche en construisant un tel ouvrage… Dans cette région

montagneuse, la muraille est percée de trous pour les archers pour des impératifs militaires, ce qui n’a pas du simplifier sa construction. La descente n’est pas plus facile, à cause des marches cassées et étroites. Sans oublier qu’il était 14h, que nous n’avions pas encore déjeuné, et que notre guide nous a alors annoncé qu’il valait mieux rentrer à Pékin pour déjeuner car les restaurants du coin n’étaient pas très propres (quoi? encore 2h30 de route???). Ahem! Nous étions donc braves et affamés. Heureusement qu’à Pékin, il y avait de bonnes choses à manger…
Il semble que Jinshan Ling soit l’endroit où la muraille est la mieux préservée. C’est un point de départ pour des randonnées de plusieurs heures, pas à l’ordre du jour pour nous avec un enfant ni par cette chaleur. Ajoutez à cela l’absence de trop nombreux touristes et le ciel bleu (car assez loin de la pollution pékinoise), c’est définitivement un très bel endroit.

Vous pouvez faire défiler quelques images ci-dessous:

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Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin