Le jour où je me suis perdue dans Marrakech et autres mésaventures.

 

La Ménara (prendre de la monnaie)

Ma cousine partait en fin de matinée, nous avons donc pris le temps de déjeuner copieusement sur notre terrasse, et j’ai profité de son taxi pour me faire déposer à la Ménara.

Visiter cet endroit à midi, un jour où il fait plus de 35°C et quand les brumes recouvrent l’Atlas n’est surement pas le meilleur moment pour prendre de belles images. C’est tout de même très beau et reposant, ce grand bassin d’eau entouré de verdure, au calme, hors de l’agitation de la Médina. Les

familles, venues en nombre pique-niquer en ce dimanche, étaient toutes installées à l’ombre des palmiers, bien équipées en glacière et bouteilles d’eau fraîche, contrairement à moi…

J’ai fait le tour du bassin, puis ai voulu rentrer dans le pavillon. Sauf que je n’avais pas de petites pièces, et que le gardien n’avait pas de quoi me rendre la monnaie, j’ai donc du rester dehors.

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Voici un petit diaporama pour compléter cette visite (faites défiler les images en cliquant sur les flèches):

La quête du thé (étudier le plan avant)

Pour ceux qui l’ignorent, je suis une grande amatrice de thé. C’est une passion que je partage avec l’une de mes collègues, laquelle m’avait commandé du thé de chez Tchaba. Elle connaissait la boutique de Casablanca, et m’avait donné l’adresse de Marrakech. Le Riad avait téléphoné la veille pour s’assurer qu’ils étaient ouverts. J’ai donc pris un taxi pour aller à la boutique. Dans l’avenue, pas une boutique, seulement quelques restaurants.

Après avoir demandé à quelques passants, j’ai fini par poser la question à un policier. Celui-ci n’en savait rien, il a hélé un taxi. Toujours rien. J’ai continué à marcher, quand le taxi est revenu après avoir fait un détour. Il m’a proposé d’aller ailleurs dans la Medina, mais je savais que ce n’était pas là. Il a cherché le numéro, personne ne répondait. Et nous sommes allés à l’adresse donnée par le site. Boutique fermée. Tant pis pour le Tchaba…

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Les Tombeaux Saadiens (vérifier les dates des travaux…)

J’ai alors envisagé d’aller visiter les Tombeaux saadiens. Bien qu’au coeur de la Médina, l’endroit est particulièrement calme et un peu ombragé, ce qui est agréable quand il fait si chaud. Mais une partie des tombeaux était en travaux, raccourcissant d’autant ma visite. J’ai donc opté pour voir le palais de la Bahia.Là, j’ai retrouvé l’architecture que j’avais vue en Andalousie, avec des patios, des alcôves et des fontaines, caractéristiques des constructions arabo-andalouses.

En prime, ici, on trouve de magnifiques peintures sur les boiseries et des plafonds incroyables. Je suis restée un long moment dans ce beau palais, profitant de la fraîcheur des lieux et de leur beauté.Ensuite j’ai marché pas mal (je me suis « un peu » égarée…) dans le quartier juif, qui diffère des autres quartiers de la Medina par la présence de fenêtres sur les ruelles. C’est un quartier que j’apprécie beaucoup pour cela, je crois qu’il est un peu mieux entretenu que d’autres coins de la Médina.

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Le Palais de la Bahia:

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Pour voir les détails des boiseries et des plafonds, cliquez par ici:

Perdue dans les derbs (rentrer à mobylette 😉 )

Une fois lasse, j’ai pris un taxi qui avait déjà une passagère japonaise (la rencontre improbable au Maroc…). Il m’a déposé près de la gare routière, d’où je pensais pouvoir rentrer facilement. Sauf qu’il faisait chaud et que j’ai opté pour les ruelles ombragées. Ah, j’étais à l’ombre, oui. Mais plus j’avançais dans la direction du Riad, plus je me trouvais dans des ruelles étroites, passant à peine la tête sous certains passages et finissant par atterrir à l’entrée de maisons, dans des culs de sac. A chaque fois que je faisais demi-tour, je me retrouvais face à un autre mur. J’étais perdue! Après un long moment à chercher une issue, j’ai fini par demander à une femme qui sortait de chez elle.

Elle ne me comprenait pas trop, mais par chance, son mari est arrivé (elle l’attendait en fait). Et il m’a très gentiment fait monter à l’arrière de sa mobylette, en direction de l’hôtel. On a cherché un moment, puisqu’il n’y a pas de noms de rues et que c’est un vrai dédale, mais c’était vraiment drôle de faire du 2 roues dans les ruelles de la ville ! On nous regardait bizarrement 😉 . Je n’ai pas de photo de ce moment là, mais j’en garde un souvenir amusé. J’étais malgré tout bien contente de retrouver ma chambre en arrivant ! C’est aussi pour ça que je ne suis pas ressortie à l’heure bleue ce soir là, j’avais vécu suffisamment de surprises dans la journée !

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Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin