Les orchidées sauvages des coteaux toulousains.

Quand on nous a annoncé le début du confinement, l’une de mes 1eres inquiétude a été de rater la floraisons des orchidées sauvages des coteaux toulousains.  Par chance, dans la zone à 1km autour de chez moi, les orchidées poussent chaque année. Et comme pendant ces deux mois, il n’y a pas eu de tonte, j’ai pu admirer encore plus de fleurs que les années passées.

Les orchidées sauvages sur mes coteaux habituels

Les 1eres à sortir ont été comme toujours les ophrys de mars ou Ophrys araignée ; Ophrys occidentalis. Elles donnent toujours le départ de la saison. Elles sont suivies de près par Orchis maculata.

Une belle découverte d’orchidées sauvages sur une prairie de fauche

Au cours de mes sorties dans ce petit cercle d’un km autour de chez moi, j’ai fini par explorer des zones nouvelles. Notamment en allant un peu plus loin sur un petit chemin. Et là, je suis arrivée dans une grande prairie de fauche, idéale pour accueillir des orchidées. Et là, bingo ! J’en ai vu de nouvelles et surtout j’en ai vu beaucoup !

Des dizaines d’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)

C’est une classique qu’on trouve un peu partout, même sur les ronds-points s’ils ne sont pas trop tondus. Et là, il y avait un isomorphe blanc !

Serapias vomeracea

Et encore plus de serapias. Ce sont parmi les plus belles à mon gout, même si elles sont très difficiles à  photographier car elles sont très sombres au cœur. Je n’en ai jamais vu autant que là !

L’homme-pendu (Orchis anthropophora)

De petites mâles pendus. Toutes petites et plus jaunes à côté des orchis bouc, c’est la 1ere fois que j’en voyais

L’orchis bouc, (Himantoglossum hircinum), ou himantoglosse à odeur de bouc

Celle-ci pousse un peu partout, même au bord du parking de mon immeuble. J’en ai vu beaucoup, mais surtout j’en ai vu une qui m’arrivait en haut des cuisses!

La recherche des Ophrys abeille (Ophrys apifera)

Si elles poussent allègrement sur le gazon chez ma mère, ici, j’ai plus de mal à en trouver. Je connais 3 pieds sur les coteaux, et deux ont été mangés cette année. A la faveur du retard de tonte, j’en ai trouvé un pied tout près de la pharmacie chez nous !

Pas besoin d’aller au Costa-Rica au Sri-Lanka ou à Rio pour voir des orchidées. Finalement, les orchidées sauvages des coteaux toulousains ont été magnifiques en ce printemps 2020, et j’ai quand même pu en profiter. Et vous, vous avez des orchidées sauvages près de chez vous?

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin