Pour la 1ere fois, je suis allée cette année aux rencontres photographiques d’Arles. Il était temps ! Et ceux qui me suivent depuis longtemps connaissent mon admiration pour l’architecte Frank Ghery. Impossible donc de ne pas faire un tour par sa création. Suivez-moi pour une balade à Arles et la Tour Luma.

Les rencontres photographiques d’Arles

Munis d’un pass, nous avons, en 2 jours, admiré pas moins de 20 expositions. Pour ceux qui ne connaissent pas les rencontres photographiques d’Arles, il s’agit d’un festival photo qui occupe toute la ville d’Arles. De très nombreux lieux, monuments, immeubles ou encore réserves de supermarchés, accueillent des accrochages dans des styles très variés. Chacun peut y trouver son compte. J’ai adoré Lee Miller, photographe de mode devenue reporter de guerre et témoin des camps de concentration. Noémie Goudal et son travail sur les forêts était très intéressant, celui de sur les nuages « chants du ciel » plein de poésie. Difficile, à raconter, il vaut mieux aller voir. Mais je recommande aux amateurs de photo, vraiment !

Peter Doherty en concert

C’est ce qui a motivé le choix de la date, aller voir Peter Doherty en concert. Loin des excès de drogue de ses jeunes années, il a préféré le camembert et la Normandie. S’il s’est assagit, sa musique reste pleine d’une poésie rock. Et ce concert, avec son épouse et son chien sur scène, restera un doux souvenir pour nous. Surtout que j’ai retrouvé Daphné pour ce merveilleux moment. Sans parler de la dédicace faite à mon fils !

La tour Luma

J’ai découvert Frank Gehry avec le Guggenheim de Bilbao. Puis je l’ai retrouvé à Minnneapolis. Ensuite, il est arrivé à Paris avec la Fondation Vuitton. Je n’ai donc pas été surprise par la Tour Luma, résultat d’une commande de la fondation Luma avec Maja Hoffmann.

Le bâtiment présente tous les codes de cet architecte : forme étonnante, utilisation des matériaux locaux (ici des plaques de sel pour couvrir les murs autour des ascenseurs), travail sur la lumière et sur la vue procurée. Tout y est. 15 000 m2, 11 000 panneaux métalliques, tout est immense. L’entrée est gratuite, on peut se balader dans les expositions, monter au dernier étage ou profiter du jardin.

Comme vous le constatez, je n’ai pas du tout fait une visite classique d’Arles, il me manque les aspects romains de cette ville. Mais je reviendrai. Arles et la Tour Luma m’ont conquise!

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin