Vous savez sans doute que j’apprécie le Street-Art, et qu’à Toulouse, on est gatés de ce point de vue. J’étais allée à la 1ere version de l’expo Layup.

Cette année était leur 4è manifestation.

Des œuvres très sympas

J’ai retrouvé ici les artistes que j’apprécie : Mondé, Hopare, Gauthier Genet, Maye & Taroe. J’y ai retrouvé des copains photographes, dont le talentueux Reda Ibrahim.

Le bâtiment qui accueillait les œuvres cette année était composé de deux hangars et d’un grand nombre de petites pièces, ce qui permettait de mettre en avant d’un côté les grandes œuvres, et de l’autres des petits formats qui allaient parfaitement dans les différents univers. 43 artistes différents exposaient, ce qui offre une belle diversité.

L’installation de Sébastien Preschoux avec les fils tels des lasers était vraiment sympa. Le portrait de Piet Rodriguez très réaliste et intrigant. A l’extérieur, un foot court permettait de se restaurer ou de boire un verre. De nombreuses animations ont eu lieu tout au long de l’exposition, qui a eu un tel succès qu’elle a été prolongée d’une semaine.

De plus en plus mainstream

Si cette fois l’entrée était avec une participation « libre mais nécessaire », contrairement aux éditions précédentes payantes, j’ai tout de même une impression bizarre. En effet, l’occupation des lieux est gérée par Novaxia. Et le nombre incroyable de sollicitations pour l’appel aux dons ou, mieux encore, au mécénat et à la location de tableaux relève plus du business que de l’art de rue qui squatte. On est bien sur un modèle économique, pas sur un pur moyen d’expression.

Alors je vous propose de nous concentrer sur les œuvres plus que sur le contexte, et beaucoup sont quand même très chouettes ! Vous aimez?

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin