Il n’était pas venu depuis 2019 où nous étions allés à l’arrivée. Cette fois-ci, nous pensions retourner à l’arrivée du Tour de France, au centre-ville de Toulouse, mais finalement nous avons opté pour la côte de Pech David.
Une sacrée ascension
C’est un passage proche de chez nous où nous passons en voiture en espérant n’avoir personne en face et ne pas caler, avec une moyenne de 13%, la côte atteint par endroit près de 25%. Alors y faire passer des vélos, c’était un peu fou ! Enfin, pas pour les coureurs du tour de France qui sont montés très, très vite.
Nous étions en place depuis la fin de la matinée pour voir la Caravane. Je vous ai raconté ici pourquoi j’avais été déçue. Les coureurs eux, en revanche, ont été incroyables ! Toute la journée, différents groupes amateurs, semi-pro ou franchement débutants ont essayé de monter cette côte. Souvent aidés par le public, que ce soit par les cris ou un petit coup de poussée, les cyclistes ont monté la côte à des allures variées.
Un fil de sécurité avait été installé tout le long. Et un technicien avec un marteau passait de temps en temps remettre les piquets qui ne résistaient pas à la traction du public. C’était vain, parce que tout le monde s’est rapidement retrouvé au milieu de la route, comme sur un col de haute montagne.
L’arrivée des cyclistes
Il y avait tant de monde (des milliers de personnes, je n’ai pas de chiffre exact, mais le flot humain au moment du départ était impressionnant) que le réseau était saturé. Impossible de savoir où en était le peloton, les échappés, ou quoi que ce soit. C’est l’arrivée des hélicoptères qui venaient se poser sur le stade derrière qu’on a compris que les coureurs étaient proches. L’ambiance était folle, une excitation globale, entrainant tous les spectateurs. Comme en haute montagne, la voie s’est ouverte juste devant les 1ers coureurs, qui montaient avec une vitesse inimaginable, sous les cris, les pancartes, les applaudissements et les klaxons des motos.
Pour les coureurs suivants, ça allait toujours très vite, mais le spectacle est important, et le jeu aussi, donc certains coureurs sont montés sur la roue arrière, arrachant encore plus d’applaudissements de la part du public.
Difficile de raconter l’émotion et la joie de les voir si proches, si sympathiques malgré l’effort. La ferveur du public était immense et je pense que ce moment restera longtemps gravé dans la mémoire des toulousains présents à Pech David. Et vous, vous aimez le Tour de France? Vous êtes déjà allés voir les coureurs en vrai?
Nous y sommes allés peu après le départ de Nantua, la veille de l’arrivée à Paris. Les coureurs sans intérêt car tous groupés, ils ne se pressaient pas. Mes deux grands petits fils (22 et 20!) n’avaient jamais vu et ce qui les attirait c’étaient la caravane, tout contents d’avoir la casquette « vache qui rit » ou le saucisson « cochonou »!!! Pour moi, j’ai le « grand colombier », avec aussi une longue côte à 25%.
Superbe ton reportage!… Impressionnant de les voir en vrai…