Le calme du couvent San Marco de Florence.

La visite du couvent San Marco était en tête de la liste de nos priorités à Florence. Nous avions là aussi réservé notre visite très tôt (ce qui n’était peut être pas nécessaire, à 9h00, il n’y a pas la queue). Sur la place, l’entrée du couvent n’est pas la plus visible. On y accède par une petite porte à côté de la grande entrée de la cathédrale.

Le Cloître de Sant’Antonino

On entre directement dans le cloître, dont le jardin est cerné d’un promenoir recouvert de jolies voûtes. Il a été construit en 1440. Tous les murs sont recouverts des fresques de Fra Angelico, religieux dominicain et peintre du Quattrocento. On peut donc passer un moment à déambuler en admirant ces fresques.

Nous avons fait le tour des salles du rez-de chaussée, habituelles dans un monastère: le réfectoire, la sacristie, la salle capitulaire. De nombreuses œuvres sont présentées: les multiples fresques de Fran Angelico, et d’autres tableaux. (pour mes copines calligraphes: bonjour la capitale romaine et toutes les abréviations). Dans certaines cellules, on peut voir, par une dalle en verre aménagée, les fondations et les précédentes constructions, c’est très intéressant (mais pas très photogénique).

Les cellules des moines

Ce qui m’a touchée dans cette visite se situe à l’étage. En effet, on accède par un escalier aux cellules des moines. Sur le palier, on tombe directement en face de l’Annonciation, l’un des plus célèbres tableaux de Fra Angelico.

Puis, derrière, toutes les petites cellules alignées, sous une magnifique charpente en bois. Chaque cellule possède une minuscule fenêtre par laquelle entre la lumière, mais surtout, chacune est ornée d’une fresque de Fra Angelico. Beaucoup sont uniques (Annonciation, Nativité…) alors que d’autres se ressemblent (les crucifixions avec Saint Dominique). C’est tellement beau !

Nous avons eu la chance d’arriver assez tôt pour profiter du calme de cet endroit. Je pense que le plaisir aurait été moindre un peu plus tard, avec la foule qui montait et l’agitation associée.

La Bibliothèque de Michelozzo

Le clou de la visite, pour moi, se situe aussi à l’étage, dans la bibliothèque. J’ai d’abord été surprise par sa taille. Ou plus exactement par le faible nombre de livres dans cette grande salle. Mais en regardant de plus près, ce sont de vrais trésors de la renaissance italienne ! C’est une collection constituée par Niccolò Niccoli et dont les ouvrages présentés sont placés sous verre. Mes copines de la calligraphie apprécieront les détails. J’aurais pu rester des heures devant chaque page, chaque lettre. Quel travail minutieux !

Pour vous qui connaissez Florence, y êtes-vous allés? Aimez-vous les cloîtres et les monastères?

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