Ne m’offrez plus de BOX s’il vous plait !

Une box, c’est le cadeau super à faire. Plutôt que de donner une « enveloppe », on offre un coffret (Wonder- ou autre). Du point de vue de ceux qui offrent, c’est tellement plus sympa. « En plus, ils auront le choix ! ». C’est quand même génial. En théorie. Alors, faut-il offrir une box ou pas?

Oui, en théorie, c’est génial. Mais dans les faits, un peu moins. Malgré le choix apparent, d’abord, les destinations qui peuvent vous intéresser ne sont sans doute pas si nombreuses dans la liste. Quand vous en trouvez une, il faut une date qui colle. Ah, celui-là, pas du vendredi au lundi. Pas pendant les vacances scolaires… et quand c’est bon (le nombre de possibilités s’est déjà réduit comme peau de chagrin), il faut espérer qu’il reste des places. (Ou qu’il n’y a pas de contre-indication- la fille qui n’a pas pu faire une thalasso à 4 mois de 

grossesse parce qu’elle n’avait pas de certificat médical le samedi où elle est arrivée au centre…)

C’est comme ça qu’on n’a pas réussi à aller à Berlin alors que mon mari avait reçu une box « 2 nuits en Europe » pour son anniversaire. Heureusement, on peut échanger contre une autre box si celle-ci ne nous convient pas, après quelques (dans le sens nombreux) échanges de mails et de numéros.

Et c’est comme ça que nous sommes partis au Pays Basque. Alors pour comparer, voilà deux nuits passées, l’une avec Wonderbox, et l’autre avec nos propres réservations. Pour bien faire, on y a mis le même prix. Et les prestations ne sont pas équivalentes, jugez vous-mêmes. C’est un peu comme au Casino…

A Biarritz, nous étions logés au

Brit Hotel Marbella 

11 Rue du Port Vieux, 64200 Biarritz, France

L’hôtel est tout à fait correct, bien placé, l’accueil est chaleureux, les chambres ont été refaites récemment. La literie est excellente, la salle d’eau très bien pensée. J’émets quelques doutes sur le bois choisi et sur les coussins, mais c’est une histoire de goût. Le petit déjeuner est impeccable, et le service en général est vraiment agréable et discret. Le bilan est positif du point de vue hostellerie. (J’ai pris peu de photos, désolée.)

 

Avec la nuit, nous avions un repas. Celui-ci était servi au

Alors franchement, pour manger des crevettes en entrée, des pâtes aux fruits de mer et une mousse au chocolat, avec un cocktail d’accueil… euh ? comment dire… bof… minimaliste et sans grande saveur. Servi dans une véranda qui avait du mal à se réchauffer, on était plutôt déçus. Disons même qu’on était carrément gelés et qu’on a mangé avec nos manteaux sur les genoux. En prime, il a fallu plus de 2h15 pour nous servir tout le repas (relisez le menu, je vous assure que la préparation n’est pas si longue), vraiment, je me dis que ce n’est pas possible. Dommage, peut être qu’associé à un autre restaurant, nous aurions été davantage convaincus.

A Bilbao, nous avions choisi le Carlton. Très bien placé, dans le centre, avec un service de voiturier, tout près du Guggenheim, et des entrées offertes pour le musée. Je vous laisse regarder la suite, ce n’est pas tout à fait la même chose. Tiens, je me reconvertirais bien en testeuse d’hôtels de luxe ;-)

Notez quand même qu’à Biarritz, on avait des bouteilles d’eau et une bouilloire et des chocolats, alors que ce n’était pas le cas à Bilbao (on pouvait juste aller chercher des bouteilles d’eau au business center, et croyez moi, le business center n’est pas un endroit sexy). Je crois que c’est la 1^ère fois que je constate qu’un hôtel de cette catégorie ne met rien à disposition. Pour l’accueil, là aussi, il faut avouer que c’était surprenant. Le voiturier était parti, et le réceptionniste s’est interrompu en plein pendant notre accueil pour aller saluer une famille

qu’il connaissait, nous plantant devant le comptoir un bon moment. C’était clairement moins efficace et pas du tout discret. L’hôtel dispose d’un spa que nous avons bien sur essayé. Il fallait toutefois allumer le hammam avant d’y aller, et même après 30 minutes de chauffe, on n’avait toujours pas chaud malgré la production de vapeur… tant pis !

Pour le petit déjeuner en revanche, rien à dire. Un service hyper efficace, un buffet à tomber par terre (pas aussi bien que ce qu’était le Méridien de Porto, qui reste mon n°1- il a été racheté depuis- , ni le Kempinski de la Mer Morte- je vous dis, je peux vous faire toute une revue sur les hôtels de luxe ;-) ), là, on était vraiment dans un 5 étoiles !

Pas difficile de se nourrir à Bilbao, nous sommes allés à La Vina Del Ensanche, un peu par hasard.  Les autres endroits que nous avions repérés étaient tous pleins, et là,  juste quand on est passés devant, une table s’est libérée, on l’a prise. On a vu ensuite que c’était l’un des meilleurs de la ville ! Nous nous sommes délectés des pintxos, de ce jambon (horriblement cher) qui fond sous la langue, sur un bon pain avec du foie gras… tout était délicieux.

Manger dehors, à une terrasse chauffée (malgré un froid glacial), au cœur de l’animation de la ville (il y avait un concert à côté), au pied d’une magnifique bibliothèque, c’était vraiment formidable!

Le restaurant de l’hôtel était très bien aussi, affichant des prix plus que corrects, homogènes avec ceux des alentours, mais nous n’avons pas testé.