Les rencontres de la photographie d’Arles 2025

Je n’ai pas coupé à la tradition de me rendre à Arles cette année pour admirer les photos des rencontres de la photographie. J’y suis allée plus tard que d’habitude et n’ai vu que les expos officielles, mais il y avait déjà tant à faire. Voilà quelques images.

L’Australie et le Brésil

Je regroupe ici des images de l’Église Sainte-Anne et celle des Trinitaires qui toutes questionnent l’identité actuelle de leur pays et les restes de la colonisation, le racisme et les préjugés. C’était varié mais intéressant.

Les États-Unis

Le trajet sur la route n°1 aux USA est documenté tout entier, rien de passionnant. On y voit les kilomètres sans doute mythiques mais un peu morts de cette Amérique qui ne fait plus trop rêver.

En revanche, le regard acidulé, léché et plein d’ironie et de Kourtney Roy m’a vraiment touchée.

Le noir et blanc et les archives

Plusieurs expositions passionnantes en noir et blanc étaient présentées. D’abord celle de Marion et Philippe Jacquier qui n’était pas exclusivement en noir et blanc, d’ailleurs. Ces collectionneurs ont récolté des milliers de clichés d’anonymes pour en extraire le meilleur, et c’était assez génial comme témoignage historique de vies multiples.

Letizia Battaglia est mise en avant dans une belle rétrospective où les clichés des familles touchées par la mafia sont bouleversantes et au plus près des gens. Elle explique dans une vidéo qu’elle ne voulait pas être cachée, mais bien vue par les sujets, et ça change tout !

Et bien sûr la magnifique exposition sur Yves Saint Laurent et la photographie où se croisent les plus grands photographes, les lignes les plus soignées et les plus beaux modèles.

L’architecture

Plusieurs expositions font la part belle à l’architecture. D’abord celle sur la photographie moderniste brésilienne, que j’ai adorée, pour les lignes évidemment. La maison d’Eileen Gray est une œuvre à elle seule, dans laquelle Le Corbusier avait peint sur les murs (faisant fuir sa propriétaire pour cette raison). Ici, le photographe Stéphane Couturier résume élégamment en quelques photos l’ambiance de cette maison par la fusion des photos du lieu avec celles des peintures.

Bon, je pourrais vous en parler des heures, mais le mieux est quand même de regarder et de ressentir ! Et si vous pouvez vous y rendre, c’est jusqu’au mois d’octobre à Arles !