Après notre escale à Clermont-Ferrand, nous avons roulé jusqu’à Beaune et ses célèbres hospices.

Les hospices de Beaune

Ce hotel-Dieu de style gothique flamboyant a été fondé au XVè siècle par les ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins.

Ce lieu est connu pour son architecture, bien sûr, avec ses incroyables toitures en particulier. Les tuiles vernissées de Bourgogne dessinent des motifs magnifiques. Lors de la visite, on accède aux différentes pièces. La grande « salle des Pôvres » avec ses lits pour les malades de part et d’autre de la pièce, et la partie centrale réservée aux repas, présente un toit en forme de carène de bateau. C’est monumental. Au fond, on trouve une chapelle, ouverte sur cette salle.

D’autres bâtiments à côté accueillent une autre chapelle, Ste Anne, une apothicairerie, une cuisine, et les différents endroits présentent des reconstitutions de scènes de la vie quotidienne.

Les Hospices de Beaune abritent également une œuvre peinte au XVe siècle, le polyptyque du Jugement dernier du peintre flamand Rogier van der Weyden, conservé dans une pièce à part.

Mais ce lieu est aussi connu pour son vignoble et ses ventes aux enchères qui lui assurent des revenus conséquents. 60 hectares de Cotes de Beaune et Cotes de Nuits, premiers crus et grands crus d’exception qui forment 41 cuvées d’exception vendues donc aux enchères le 3è dimanche du mois de novembre. Le lieu est inclus au patrimoine mondial.

Et la moutarderie Fallot

Je n’ai pas fait de photos, mais on peut visiter la moutarderie Fallot et goûter toutes les moutardes parfumées, souvent étonnantes mais toujours bonnes. Ça change un peu des dégustations de vin ! Et cela fait une raison de plus de s’arrêter ici.

Nous avons choisi de faire les visites sans audio-guides parce que nous trouvons souvent cela trop long. Mais si vous venez et que vous avez le temps, je pense que c’est intéressant pour les points historiques de ces Hospices de Beaune.

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin