Je ne suis pas une buveuse de café.

Le café du Costa Rica est réputé dans le monde entier comme l’un des meilleurs. Je ne suis pas une buveuse de café. Toutefois, il est impossible de trouver du thé correct ici. Donc j’ai bu du café pendant tout le séjour. En général, le café est servi assez allongé, les goûts sont corrects, sans plus. Car tout le bon café part à l’export.

Une région verte et vallonnée.

Après avoir visité Sarchi et Grecia, nous sommes allés découvrir les alentours. Tous ces villages sont dans la haute vallée centrale, entourée par les volcans. Vous me l’avez fait remarquer dès le 1er article, c’est très vert. Nous étions pourtant à la fin de la saison sèche. Honnêtement, vu les trombes d’eau qui nous sont tombées dessus pendant 3 jours, j’imagine ce qu’est la saison des pluies! D’ailleurs on parle de « Saison Verte », ici. Les allées de palmiers remplacent nos platanes, et la canne à sucre est très cultivée dans ce coin. C’était une période de récolte, nous avons vu pas mal de tracteurs en transportant.

Les plantations de café.

Nous avons continué notre route vers San Jeronimo. Une petite ascension sur le flanc du volcan nous a permis d’atteindre des plantations de café. 70 % des plantations font moins de 10 hectares ici. Les agriculteurs sont nombreux. La production annuelle est supérieure à 145 000 tonnes.

Organisation d’un champ :

Le café (Coffea arabica et Coffea canephora – le robusta) pousse sur des arbustes à feuilles persistantes et opposées. Ce sont des espèces de sous-bois, donc ils poussent plutôt à l’ombre. C’est la raison pour laquelle les champs sont entourés d’autres plantations. Là, on voyait bien les bananiers et leurs régimes, chargés tout autour de filtrer la lumière.

Biologie du café :

Les caféiers produisent des fruits charnus au bout de quatre ans. Les petites fleurs blanches deviennent des baies charnues vertes puis rouges. Chaque baie a deux noyaux contenant chacun un grain de café. Un arbuste produit des « cerezas » pendant 40 ans. La récolte a lieu en novembre. Les baies sont nettoyées de la pulpe externe qui sert d’engrais. Les fèves sont séchées, débarrassées de leur peau puis torréfiées.

Le café Milagro

A Manuel Antonio (plus au sud, à la fin de notre séjour), nous avons mangé au Restaurant « Café Milagro ». Pour l’anecdote, les propriétaires sont des américains installés depuis plusieurs décennies au Costa Rica. Ils regrettaient seulement qu’il n’y ait pas de bon café à boire dans ce pays (puisque le meilleur est exporté). Ils ont donc décidé de torréfier eux-mêmes leur café, et on peut donc boire de grands crus chez eux. Toutefois, mon palais de « thé-o-phile » est moins sensible aux arômes du café. Ceux que nous avons bus étaient tout de même très bons. Mais je crois que j’ai envie de thé pour le prochain grand voyage.

Et vous, plutôt thé ou café?

Rédigé par

anne

" Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
 

Saint Augustin